FREDERICTON (GNB) – Le développement du secteur du bleuet sauvage est une possibilité importante de croissance énoncée dans le plan de croissance économique du gouvernement.

« Le moment est propice pour réaliser le plein potentiel de ce secteur », a déclaré le ministre de l'Agriculture, de l'Aquaculture et des Pêches, Rick Doucet. « Votre gouvernement est déterminé à travailler avec les intervenants de l’industrie afin de profiter pleinement de cette formidable possibilité. »

La production de bleuets sauvages a plus que triplé au cours de la dernière décennie. Le développement de ce secteur est l'une des principales possibilités de développement énoncées dans le Plan de croissance économique du Nouveau-Brunswick, le cadre du gouvernement pour faire croître l’économie et créer des emplois pour les gens du Nouveau-Brunswick.

« En raison du climat, de la géographie et de la disponibilité des terres pour la culture du bleuet sauvage, le secteur offre un potentiel énorme de croissance », a affirmé M. Doucet.

Les six éléments suivants ont été déterminés comme nécessaires pour favoriser la prospérité du secteur au Nouveau-Brunswick :

  • diversification des marchés afin de trouver de nouveaux acheteurs d’ailleurs dans le monde;
  • définition des possibilités à valeur ajoutée;
  • augmentation de la production afin de répondre aux futures demandes à valeur ajoutée;
  • amélioration de la capacité de stockage afin de stabiliser les stocks;
  • accroissement de la consommation dans la province grâce à la Stratégie sur les boissons et les aliments locaux; et
  • détermination des possibilités d’investissement de capitaux provenant du secteur privé.

Dans l’ensemble, 39 000 acres de terres privées et publiques sont actuellement cultivées à de nombreux endroits dans la province, de la Péninsule acadienne au comté de Charlotte, et ces bleuetières en sont à différents stades de croissance. L’industrie du bleuet sauvage fournit du travail à environ 440 personnes.

Le gouvernement est conscient de l’intérêt des communautés des Premières Nations à jouer un rôle plus actif dans cette industrie et il collabore avec elles pour faire en sorte qu’elles aient l’occasion d’y prendre part.

Plus de 300 familles d’agriculteurs travaillent dans le secteur du bleuet sauvage de la province. Le volume de bleuets sauvages produits au Nouveau-Brunswick représente 25 pour cent de la production totale de ce fruit au pays.