FREDERICTON (GNB) – Le président du Conseil du Trésor, Roger Melanson, qui est également ministre responsable de la Politique d’expansion du commerce, considère que le nouvel accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne pourrait entraîner de belles possibilités économiques pour les exportateurs du Nouveau-Brunswick.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’ensemble du pays, et, à mon avis, l’accord mènera à des débouchés pour le Nouveau-Brunswick au cours des prochaines années, a dit M. Melanson. Même si la plupart de nos échanges commerciaux se font avec les autres pays de l’Amérique du Nord, l’accord de libre-échange avec l’Union européenne aidera à percer de nouveaux marchés, notamment dans des secteurs comme les pêches et possiblement dans l’industrie forestière. C’est une bonne nouvelle. »

Lorsque l’Accord économique et commercial global entrera en vigueur, 99 pour cent des lignes tarifaires de l’Union européenne seront exemptes de droits de douane. À l’heure actuelle, seuls 25 pour cent des produits canadiens sont exempts de droits.

La Chambre des communes a adopté, mardi, un projet de loi portant sur la mise en œuvre de l’accord. Le texte a été déposé au Sénat, qui l’étudiera et qui pourrait y donner son approbation définitive dès mai ou juin.

Les principales exportations du Nouveau-Brunswick vers les pays membres de l’Union européenne comprennent notamment les produits de la mer (dont la valeur moyenne était de 45,7 millions de dollars au cours des trois dernières années), les produits forestiers (d’une valeur moyenne annuelle de 37 millions de dollars au cours des trois dernières années) et les métaux et produits minéraux (dont la valeur moyenne au cours des trois dernières années se chiffrait à 83,7 millions de dollars).

Le ministre de l’Agriculture, de l’Aquaculture et des Pêches, Rick Doucet, s’est également dit heureux des perspectives d’avenir qu’offre le nouvel accord de libre-échange.

« L’accord permettra à nos exportateurs de produits de la mer et du secteur de l’aquaculture d’accéder à de nouveaux marchés, a déclaré M. Doucet. Les droits de douane constituaient le plus grand obstacle à la croissance de l’exportation. Or, le nouvel accord vient éliminer cette barrière. »

En ce qui concerne les produits de la mer, l’Union européenne aura éliminé les droits de douane sur près de 96 pour cent de ses lignes tarifaires, une fois l’accord en vigueur. Après sept ans, la totalité des lignes tarifaires sera exempte de droits de douane, ce qui rendra les produits du Nouveau-Brunswick plus concurrentiels sur les marchés d’outre-mer.

En plus des avantages liés aux exportations de produits précis, M. Melanson a indiqué que l’accord de libre-échange aidera la province à approfondir ses liens avec les autres membres de l’Organisation internationale de la Francophonie.

« Nous serons en mesure d’accroître notre présence dans les marchés francophones étrangers, dont la France et la Belgique, ce qui nous permettra de tirer parti de notre statut de membre de l’Organisation internationale de la Francophonie », a affirmé M. Melanson.