SAINT JOHN (GNB) – Les gouvernements provincial et fédéral ont investi plus de 136 millions de dollars pour moderniser les terminaux du côté ouest du port de Saint John.

« L’investissement des gouvernements provincial et fédéral dans le port de Saint John créera des milliers d’emplois. Il permettra également de veiller à ce que les entreprises du Nouveau-Brunswick soient en mesure d’exporter et d’importer de manière concurrentielle », a déclaré le premier ministre, Brian Gallant.

Le projet vise à moderniser et à renforcer les terminaux Rodney et Navy Island, ce qui permettra au port d’accueillir de plus grands navires. De nouveaux systèmes opérationnels et technologiques seront également aménagés afin de renforcer la capacité de manutention de fret.

« Grâce à la solide relation entre notre gouvernement et celui de M. Trudeau, nous pouvons travailler ensemble pour soutenir des projets comme celui du port de Saint John, qui contribuera à renforcer la croissance économique dans la ville portuaire, dans la région de Fundy et dans notre province », a affirmé le ministre de Service Nouveau-Brunswick, Ed Doherty.

M. Doherty parlait au nom du ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, Donald Arseneault, qui est également ministre responsable de la Société de développement régional.

Plus gros port du Canada atlantique du point de vue du tonnage, le port de Saint John est un lien essentiel entre les expéditeurs et les réceptionnaires, en plus de servir à la manutention des marchandises et aux besoins des particuliers tout en soutenant l’économie de transformation. Une fois terminé, ce projet augmentera la compétitivité, la productivité, l’efficacité et la prospérité des entreprises canadiennes. Le port sera également en mesure de satisfaire aux besoins changeants des débits de circulation de fret grâce à ses postes d’amarrage plus profonds, à ses jetées plus solides et à sa capacité accrue de manutention de fret.

« Nous réalisons des investissements qui amélioreront dès maintenant la qualité de vie des gens de la classe moyenne, tout en établissant les bases solides d’une économie durable pour l’avenir », a dit le ministre fédéral des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Dominic LeBlanc. « Ces améliorations au port de Saint John offriront aux gens et aux entreprises du Nouveau-Brunswick de nouvelles possibilités économiques, tout en créant de bons emplois bien rémunérés. C’est grâce à des projets tels que celui-ci que nous créerons les collectivités du XXIe siècle et que nous assurerons la qualité de vie élevée des générations à venir. »

M. LeBlanc parlait au nom du ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, Amarjeet Sohi.

Le coût total du projet est estimé à 205 millions de dollars. Le gouvernement fédéral contribuera 68,3 millions de dollars au projet par l’entremise du volet Infrastructures nationales du Nouveau Fonds Chantiers Canada. Le gouvernement provincial investira aussi 68,3 millions de dollars. Le port de Saint John sera responsable du reste des coûts du projet.

« Notre conseil d’administration et notre équipe de gestion, avec nos intervenants, travaillent à la modernisation du côté ouest du port depuis cinq ans », a indiqué le président du conseil d’administration du port, Peter Gaulton. « Aujourd’hui, nous pouvons officiellement aller de l’avant dans le cadre d’un projet économiquement profitable pour les utilisateurs du port, dès maintenant et à l’avenir. Nous sommes ravis de constater que les gouvernements provincial et fédéral se joignent à nous pour effectuer cet investissement générationnel qui solidifiera encore davantage la position du port de Saint John à titre de l’un des principaux ports de mer de notre pays, de façon à stimuler l’économie à l’échelle régionale et nationale. »

Le port de Saint John est un port en eau profonde, ouvert toute l’année, qui traite en moyenne 28 millions de tonnes de marchandises diverses annuellement. Avec des liaisons internationales vers plus de 350 ports dans le monde, il facilite considérablement le commerce et il fait partie de la porte d’entrée de l’Atlantique du Canada vers les marchés maritimes internationaux. Le port accueille également des navires de croisière naviguant au Canada et en Nouvelle-Angleterre.