FREDERICTON (GNB) – Un projet de loi visant à étendre le mandat de l'ombudsman aux services de soins de longue durée subventionnés par le gouvernement a été déposé, aujourd’hui, à l’Assemblée législative par la ministre des Communautés saines et inclusives, Dorothy Shephard.

« Nous reconnaissons que l’ombudsman joue un rôle important pour les gens du Nouveau-Brunswick, a déclaré Mme Shephard. Appuyer les aînés et tous ceux qui reçoivent ces services de soins de longue durée est une priorité pour notre gouvernement. Par l'intermédiaire de ce projet de loi, nous donnons suite à l'un des engagements qu'avait pris le gouvernement en 2010. »

Les modifications proposées à la Loi sur l'Ombudsman visent à étendre les pouvoirs de l’ombudsman afin d'y inclure les services de soins de longue durée aux Néo-Brunswickois financés par le gouvernement provincial et assurés par des tiers fournisseurs de services comme les foyers de soins, les foyers de soins spéciaux et les services de soutien à domicile.

La loi actuelle permet à l'ombudsman de mener une enquête confidentielle après avoir reçu des plaintes des membres du public qui disent avoir été traités de façon injuste par les ministères du gouvernements provincial, les municipalités et les communautés rurales, les conseils d'éducation de district et les districts scolaires, certains établissements d'enseignement aux adultes et les régies régionales de la santé.

« Ces modifications prennent appui sur d'autres mesures importantes prises par notre gouvernement en vue de soutenir les Néo-Brunswickois », a affirmé la ministre du Développement social, Madeleine Dubé. « En élargissant le mandat de l'ombudsman, nous offrons aux aînés et à tous les autres bénéficiaires de soins de longue durée un autre recours pour exprimer leurs préoccupations. »

Grâce aux changements proposés, ces personnes pourront s'en remettre à une autre autorité si elles ne sont pas en mesure de se faire entendre par le fournisseur ou l'établissement de soins de longue durée en question. En cas de plainte, la première étape devrait toujours consister à s'adresser directement au fournisseur de soins, puis au ministère du Développement social, qui est le ministère responsable de l'approbation et de la réglementation de ces établissements et services.

Une fois adoptées, les modifications seront proclamées à une date ultérieure.