FREDERICTON (GNB) – Un groupe de travail provincial a été mis sur pied par le ministère de la Sécurité publique et le ministère du Développement social pour collaborer avec d'autres partenaires en vue de régler le problème des mauvais traitements envers les aînés dans la province.

« La création de ce groupe de travail fait suite à l'engagement pris par notre gouvernement en 2010 de réunir des intervenants afin de s'attaquer à toutes les formes de mauvais traitements envers les aînés », a déclaré le ministre de la Sécurité publique et solliciteur général, Bruce Northrup. « Le groupe a pour mandat de travailler de façon collaborative en vue de prévenir les crimes financiers et d'autres formes d'abus contre les aînés. »

Le groupe est composé de représentants de l'Association des chefs de police du Nouveau-Brunswick, du Cabinet du procureur général, du ministère de la Santé, du ministère des Communautés saines et inclusives, de la Commission des services financiers et des services aux consommateurs, et du Service public d'éducation et d'information juridiques du Nouveau-Brunswick.

« En tant que société compatissante, dont la population d'aînés va en augmentant, nous devons aborder la question des mauvais traitements envers les personnes âgées », a affirmé la ministre du Développement social, Madeleine Dubé. « À l'occasion de la Journée internationale de sensibilisation pour contrer les abus envers les personnes aînées, le 15 juin, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les aînés du Nouveau-Brunswick vivent à l'abri de toute forme de violence. »

Les membres du public peuvent communiquer avec le ministère du Développement social s'ils soupçonnent qu'un aîné est maltraité. Le fait de soupçonner ou de croire qu'une personne est maltraitée ou négligée est la seule exigence pour signaler un cas. Il est possible de signaler un cas soupçonné 24 heures par jour, sept jours par semaine, en communiquant avec un bureau régional.