FREDERICTON (GNB) – La déclaration suivante a été émise, aujourd’hui, par la ministre du Développement social, Dorothy Shephard, au sujet des négociations avec les travailleurs des foyers de soins membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) :

Je comprends que la Cour d’appel a tranché en faveur du gouvernement du Nouveau-Brunswick et de l’Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick. Cette décision accorde un sursis au jugement rendu le 7 décembre par la Commission du travail et de l’emploi du Nouveau-Brunswick et à l’ordonnance subséquente relativement à la Loi sur les services essentiels dans les foyers de soins. Entre-temps, les mesures législatives portant sur les services essentiels demeurent en vigueur jusqu’à ce que la révision judiciaire du jugement rendu par la Commission du travail et de l’emploi soit terminée.

Cela procurera une certaine tranquillité d’esprit aux résidents des foyers de soins et à leur famille. Cependant, nous comprenons qu’il faudra qu’une entente soit conclue pour que les résidents de foyers de soins et leurs familles aient la certitude que les soins de haute qualité actuellement offerts continueront d’être prodigués.

Bien que je soutienne le processus de négociation collective et la capacité des travailleurs de déclencher la grève, la santé et la sécurité des résidents des foyers de soins continuent d’être ma préoccupation principale. Il est important de noter que ce sursis a été demandé pour assurer la sécurité des résidents des foyers de soins.

Il ne s’agit pas de la fin de négociations. L’employeur a bonifié son offre au cours des dernières semaines, alors que les demandes salariales du syndicat sont demeurées inchangées.

Le gouvernement provincial est disposé à financer des augmentations salariales pour les travailleurs des foyers de soins, mais les demandes d’augmentations salariales de 20 pour cent formulées par le SCFP sont en complet décalage avec les offres acceptées par 24 unités de négociation de la fonction publique, y compris les travailleurs qui occupent les mêmes emplois en milieu hospitalier.

Le syndicat nous a demandé d’accepter l’arbitrage exécutoire. Afin de favoriser la conclusion d’une entente, nous avons revu notre position consistant à refuser l’arbitrage exécutoire et nous avons présenté au syndicat les conditions en vertu desquelles l’arbitrage exécutoire nous semblerait acceptable. Nous avons proposé que les salaires pour des emplois similaires dans le secteur public du Nouveau-Brunswick et dans le secteur privé du Nouveau-Brunswick soient les facteurs pris en compte dans le cadre de cet arbitrage exécutoire.