FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial a présenté des modifications à la Loi sur les véhicules à moteur en vue d’établir des limites de vitesse normalisées dans les zones scolaires, tout en permettant qu’elles soient modifiées lorsque les principes d’ingénierie le justifient.

« Notre priorité absolue est d’assurer la sécurité des élèves qui fréquentent nos écoles et celle des automobilistes qui parcourent nos routes », a affirmé le ministre des Transports et de l’Infrastructure, Bill Fraser. « Les modifications proposées contribueront à la sécurité des élèves, des membres du personnel et des conducteurs. »

Les modifications prévoient des limites de vitesse normalisées de 30 km/h dans les zones scolaires situées dans une municipalité et de 50 km/h dans les zones scolaires situées ailleurs, à moins d’indication contraire.

La Loi modifiant la Loi sur les véhicules à moteur autorisera le ministre des Transports et de l’Infrastructure à prescrire une limite de vitesse qui est plus élevée ou plus basse que la vitesse par défaut sur toutes les routes qui sont du ressort du gouvernement provincial lorsque les résultats d’une évaluation technique approuvée par un ingénieur le justifient. L’évaluation technique devra être fondée sur les lignes directrices nationales établies par l’Association des transports du Canada.

« Ce projet de loi énonce clairement les circonstances dans lesquelles la limite de vitesse dans une zone scolaire peut être modifiée, a dit M. Fraser. Il est important que ces modifications de la limite de vitesse reposent sur les principes d’ingénierie. »

Les facteurs pris en considération dans l’évaluation technique comprennent notamment le débit de circulation, la géométrie de la route, les conditions routières, la présence de ponts ou de passages à niveau, les aménagements résidentiels ou commerciaux, les intersections et les vitesses moyennes de circulation. Les ingénieurs tiennent aussi compte des comportements observés chez les piétons et les automobilistes.