FREDERICTON (GNB) – Le gouvernement provincial entreprend un examen du réseau de ponts couverts et de traversiers fluviaux du Nouveau-Brunswick. L’examen tiendra compte de leur valeur culturelle, communautaire et patrimoniale ainsi que des besoins en matière de transport.

Le ministre des Transports et de l’Infrastructure, Bill Oliver, a indiqué que l’examen guidera l’élaboration d’une stratégie de gestion à long terme à laquelle contribueront le ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture, des intervenants et des collectivités afin que ces actifs soient gérés efficacement pour en maximiser la valeur pour la province.

« Notre gouvernement reconnaît l’importance de nos ponts couverts et de nos traversiers fluviaux », a affirmé M. Oliver. « Plusieurs d’entre eux assurent une liaison importante et nous rappellent la riche histoire culturelle du Nouveau-Brunswick. Il est important d’adopter une approche pratique et responsable pour leur entretien et leur préservation. »

L’examen s’appuiera aussi sur une étude technique réalisée par Timber Restoration Services, une société d’ingénierie du Nouveau-Brunswick dont les services ont été retenus par le gouvernement pour effectuer des inspections détaillées de cinq ponts couverts dans le sud de la province. Ces inspections permettront de déterminer si les ponts peuvent être restaurés à l’aide de produits du bois et, si oui, à quel prix.

Il ne reste que 54 ponts couverts appartenant au gouvernement du Nouveau-Brunswick, comparativement à environ 340 dans les années 1950. La plupart des ponts qui restent ont été construits avant 1942 et présentent des caractéristiques architecturales originales.

Voici certains des ponts couverts les plus notables :

  • le plus long pont couvert du monde, à Hartland, construit en 1901;
  • le plus vieux pont couvert du Nouveau-Brunswick, à Nelson Hollow, construit en 1900; et
  • le pont couvert à travée simple le plus long du Nouveau-Brunswick, à Smithtown.

Les traversiers fluviaux du Nouveau-Brunswick ont aussi une riche tradition qui remonte à plus d’un siècle. Le capitaine William Abraham Pitt a inventé le traversier par câble sous-marin et l’a mis en service sur la rivière Kennebecasis entre Reeds Point et Gondola Point en 1903. Actuellement, six traversées gratuites sont effectuées sur les rivières Saint-Jean et Kennebecasis, transportant plus de 3,5 millions de passagers chaque année.

En plus de leur valeur touristique, de nombreux ponts et traversiers réduisent le temps de déplacement et permettent de transporter du bétail et du matériel agricole qui ne pourraient être déplacés sur les routes.

Le ministère entend présenter les besoins financiers relatifs à la stratégie dans le cadre du processus d’établissement du budget d’immobilisations de 2020-2021.